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FICHE CANON SURVIVANT (# 777)
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France
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Artillerie légère
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Contributeur :
(Wikimedia commons) Halibutt      http://commons.wikimedia.org/
Marcin Ochman            |
Lieu :
Pologne Varsovie Military Museum
Coordonnées :
Lat : 52.18190 / Long : 21.06640
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Commentaires généraux sur le canon survivant :
Pièces identiques sur le lieu :
1
Pièces décrites sur cette fiche : 1 |
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Marquages non communiqués |
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Informations historiques et techniques
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Dénomination :     75 Mle 1897 | Origine :       ( Arsenaux de l'Etat)           | ||||
Contexte historique de la pièce :
Inspiré par les travaux des capitaines Français Baquet et Locard, pères des tous premiers canons équipés d'un frein hydropneumatique (120C Mle 1890 et 155C Mle 1890), et ceux de l'Allemand Haussner, inventeur du concept de long recul de tube, le capitaine Sainte-Claire Deville de l'Atelier de Puteaux réalisa au début des années 1890 plusieurs prototypes prometteurs de canons à tir rapide de différents calibres, aboutissant à la demande par l'état-major Français d'une pièce de 75mm.
Présenté au public en 1899, et tirant ses premiers obus en opération en Chine en 1900 devant les nations Européennes ébahies, le 'glorieux 75' séduisit tant l'Etat-Major et le gouvernement Français qu'ils en vinrent à considérer que cette seule pièce 'suffit à toutes les missions qui peuvent être confiées a l'artillerie dans la guerre de campagne'. Cette certitude, alliée à la doctrine d'offensives à outrance pronée par les militaires et aux contraintes budgétaires, amenèrent la nation à se désintéresser notoirement de la modernisation de son artillerie lourde de campagne, et à abandonner complètement tout projet d'obusier léger de campagne. Ceci devait avoir de très fâcheuses conséquences dès août 1914 : même si le canon de 75 confirma pendant tout le conflit sa redoutable efficacité anti-personnel dans une mission d'accompagnement d'infanterie, il se montra rapidement inefficace contre les retranchements (en raison de son tir trop tendu) et dans une moindre mesure pour les préparations d'attaque (son obus explosif, quoique nettement supérieur à celui de son homologue Allemand de 77mm, manquant de puissance). De nombreuses astuces furent improvisées avant et pendant le conflit pour corriger ces défauts, dont le tir plongeant avec charge réduite, l'enterrement de la bêche et la courbure de la trajectoire par adjonction à la tête de l'obus d'une plaquette 'Malandrin' (frein aérodynamique). Ces tentatives furent autant de déceptions, souvent coûteuses en vies humaines. Comptant 4780 unités au début du conflit (dont 4080 dans des batteries disponibles pour les opérations), les effectifs de 75 baissèrent dangereusement à 3071 pièces en mai 1915 du fait des pertes de guerre et de la crise d'éclatements de tube créés par les munitions défectueuses fabriquées par des industriels de qualité diverse mobilisés en hâte. Les parcs se reconstituèrent ensuite avec les fabrications des arsenaux d'état puis aussi de l'industrie privée (dont Schneider) : on en comptait 6039 dans les Armées Françaises en novembre 1918. Des variantes furent créées en arme anti-aérienne, anti-char, pièce de côte, pièces de bord et pièces de forteresse (sous casemate de Bourges). Le 75 fut utilisé par de tres nombreux pays alliés de la France pendant la Première Guerre dont la Belgique et les USA (1828 pièces achetées), mais aussi par l'Armée Allemande qui utilisa nombre de tubes de pièces capturées pour la fabrication de canons anti-aérien. Le canon était encore la pièce de campagne de l'Armée Française en mai 1940, et participa ensuite aux combats des troupes de la France Libre en Afrique ou fut intégré dans certaines unités de la Wehrmacht. |
Caractéristiques techniques :
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Sources
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