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FICHE CANON SURVIVANT (# 483)
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France
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Artillerie lourde
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Contributeur :
Bernard Plumier      http://www.passioncompassion1418.com
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Lieu :
France La Pompelle (51) Musée du Fort
Coordonnées :
Lat : 49.21610 / Long : 4.12940
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Commentaires généraux sur le canon survivant :
Pièces identiques sur le lieu :
1
Pièces décrites sur cette fiche : 1 |
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Seul l'affût de ce survivant est celui d'un A(5 GPF. Le tube un 105 mm d'un char Français AMX 30. |
Le chassis bi-flèche du 155 GPF permettait un large champ de tir latéral. |
L’affût porte le marquage 'G-155 GPF 1917 - N°913 - St Chamond 1929'. Le tube de 105, lui, porte le numéro 52606. Ce n'est donc en rien un survivant de la Grande Guerre... |
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Informations historiques et techniques
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Dénomination :     155 GPF | Origine :       ( Etablissements et Arsenaux de Bourges)             ( Etablissements et Arsenaux de Puteaux )             ( Renault ) | ||||
Contexte historique de la pièce :
Fruit des travaux du Commandant Filloux, entamés avant guerre aux ateliers de Bourges, ce canon de grande puissance était monté sur un affût bi-flèche à grand champ de tir latéral instantané. Son poids très nettement supérieur au matériel de 155 L Schneider Mle 17 et sa grande complexité de fabrication faillirent causer le rejet du projet dès sa présentation fin 1916 aux côtés du canon concurrent de Schneider, mais ses possibilités de traction automobile et son grand champ de tir latéral le sauvèrent, et il fut livré aux Armées dès 1917.
Le 155 GPF fut également adopté par l'Armée Américaine dès 1917 en raison son efficacité et sa simplicité. Les usines Françaises (les Arsenaux d'état de Puteaux qui assemblaient systématiquement la pièce et, en sous-traitance, le constructeur automobile Renault) dut consacrer une partie importante de la production de cette arme aux livraisons de l'allié Américain. Pour cette raison la dotation à l'Armée Française n'atteignit pas les volumes escomptés pendant le conflit, puisque, introduit en juin 1917 et disponible en 26 exemplaires en août de la même année (premier engagement sur le front des Flandres), il n'existait qu'à concurrence de 224 unités en service en novembre 1918 (et 400 produits). Il fit ensuite la campagne de 1940 dans les rangs Français, puis fut largement réutilisé par les Allemands, pour finalement participer en 1944 sous une forme modifiée à la Libération dans les rangs des GI's. |
Caractéristiques techniques :
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Sources
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