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TEST - TEST - FICHE CANON SURVIVANT - TEST - TEST (# 164)
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France

Canon de 120mm L Mle 1878 (et 1878/16) de Bange

Artillerie lourde

Contributeur :
Bernard Plumier      http://www.passioncompassion1418.com
     
     
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Lieu :
Belgique
Bruxelles
Musée Royal de l'Armée
Coordonnées : Lat : 50.84260 / Long : 4.39330
Commentaires généraux sur le canon survivant :


Pièces identiques sur le lieu : 1
Pièces décrites sur cette fiche : 1

Chassis marqué 'Fourchambault - 1882'. Sur les tourillons du tube : 'Nr2464'

Vue d'arrière, montrant le fameux mécanisme de fermeture de 'de Bange', qui permit à l'artillerie Française de passer à l'ère du chargement par la culasse.

Zoom sur la fameuse culasse de Bange, une des clés du succès de ce canon avant guerre


Informations historiques et techniques
Dénomination :     120 L Mle 1878 - 1878/16 Origine :       ( Arsenaux de l'Etat)             ( Schneider )          

Contexte historique de la pièce :

Le capitaine de Bange proposa et fit adopter, entre 1877 et 1885, un système complet d'Artillerie du calibre 80 au 270 mm. Ces différentes pièces possédaient en commun un tube nouveau en acier fretté et une culasse à vis interrompue et à obturateur plastique qui limitait les fuites et permettait donc d'exploiter toute la puissance de la charge propulsive. Elles étaient toutefois montées sur des chassis statiques sans récupérateur ni frein de recul, hormis des rampes de roues en bois, et rarement un frein hydraulique externe de retour en batterie reliant l'affût à la plateforme de tir.

Quoique obsolète en 1914 en comparaison avec les matériels lourds de campagne Allemands et les nouveaux canons Français, le Canon de 120 L modèle 1878 de Bange, destiné au tir de plein fouet et au tir plongeant, était remarquablement précis et offrait une portée tout à fait appréciable.

Disponible en grandes quantités en 1914 dans les places fortes (2296 pièces pour seulement 120 aux armées), il reprit du service en tant que canon lourd de campagne dès 1914, pour faire face à la pénurie d'artillerie lourde de l'Armée Française dans cette guerre de position.

Dans ce rôle, les roues étaient le plus souvent équipées de cingolis (ceintures de roues) afin d'améliorer la mobilité en terrain difficile et d'assurer la stabilité de tir en remplacement la plateforme lourde et d'installation fastidieuse. Ce dispositif faisait également lieu de frein de recul, par frottement entre la roue et la ceinture.

Une version modifiee apparût en 1916, avec un tube au tracé simplifié (sans frettes) et à pas contsant, reconnaissable extérieurement à la position transversale de l'arceau de levage du tube (longitudinal dans la version initiale).

Présent dans les armées à raison de plus de 1480 pièces en octobre 1915, et encore 526 bouches à l'armistice, le 120 Mle 1878 était encore en service en 1940 dans l'Armée Française qui dut faire face à la moderne Wehrmacht avec ces vieux matériels !

Caractéristiques techniques :

  • Descriptif complet : Canon de siège et de place de 120mm Long Mle 1878 (et 1878/16) de Bange
  • Année du design : 1878 - 1878 mod. 1916
  • Calibre : 120.00 mm
  • Poids en position de tir : 2700 kg (3500 kg avec cingolis)
  • Poids à tracter : Idem, tube reculé sur l'affût
  • Longueur tube en calibres : 20.30 (partie rayée)
  • Nombre de rayures : 36 à droite, pas progressif (final a 7 degrés) pour tube 1878, pas constant 7 degrés pour tube 1878/1916
  • Poids du projectile : 20.35 kg (obus allongé explosif en acier)
  • Vitesse initiale : 613 m/s
  • Cadence de tir : 1 coup par minute
  • Portee : 12400 m
  • Pointage en hauteur : -17 à +30 degrés
  • Pointage en direction :


Sources