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FICHE CANON SURVIVANT (# 366)
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![]() France
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![]() Artillerie grande puissance
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Contributeur :
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Lieu :
France Batz sur Mer (44) Musée du Gand Blockhaus
Coordonnées :
Lat : 47.27030 / Long : -2.46440
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Commentaires généraux sur le canon survivant :
Ce tube Mle 1893 n'est pas de la version 1893/96 (modification de 1906) utilisé dans l'ALVF, mais il permet de se faire une idée précise du profil du canon monté sur les affûts-truck TAZ
Pièces identiques sur le lieu :
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Pièces décrites sur cette fiche : 1 |
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Marquage : 'M240 1893 Te203 - R 1929 N°3 23850 - 240 Mle 1893 - R 1895 n°3 22960'. Ce tube est donc un 240 mm Mle 1893 de la version précédente et n'a pas participé à la Grande Guerre |
'Te203 - R 1929 ' indique qu'il s'agit d'un tube de 240 Mle 1893 recalibre à 203 mm en 1929 pour des essais d'obus de ce calibre. Il provient de la base de Gâvres, et est monté sur un affût à échantignolles. |
En 1941, les Allemands apportent sur ce site de la batterie de Batz deux canons de 240mm Mle 1893/96 sur affût-truck TAZ pour défendre l'embouchure de la Loire. Il ne s'agit pas d'un de ces tubes. |
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Informations historiques et techniques
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Dénomination :     240 Mle 1893-96 Colonies |
Origine :    
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Contexte historique de la pièce :
Pièce de défense côtiere affublée du surnom 'colonies' pour la distinguer des tubes 'Marine' conçus pour le croiseur D'Entrecasteaux", le 'Canon de 240 modèle 1893-1896 colonies' était installé à Saïgon et à Dakar au début de la guerre. Les 8 tubes existants furent rapatriés en métropole afin de servir dans l'ALVF. A cet effet ils furent montés en 1917 sur l'affût-truck 'TAZ' (Tous Azimuths) Saint-Chamond prévu a l'origine pour les calibres de 305 mm mais qui se montrèrent trop puissants pour lui.
La voie ferrée normale devait être renforcée pour la mise en batterie, avec montage d'une plate-forme d'appui. L'affût emportait une réserve de 7 coups dans un parc à munitions directement derrière la culasse de type Manz à vis interrompue. Le canon devait être ramené en pointage parallèle aux voies pour réapprovisionner le parc. Ce dispositif permettait une remarquable cadence de tir pouvant atteindre 3 coups en 2 minutes. Avec cette pièce le calibre de 240 mm démontra qu'il était le plus gros que puisse accepter un châssis TAZ : au-delà de ce calibre, la puissance de recul dans les pointages non parallèles aux voies sollicitait trop le châssis, l'endommageant voire risquant de faire verser la pièce. Après la défaite Française de 1940, les Allemands saisirent les matériels encore disponibles en 1940, et les utilisèrent pour les défenses du Mur de l'Atlantique, pour défendre Narvik en Norvège, et Saint-Nazaire en France (batteries de Kermoisan / Batz sur Mer et de la Pointe Saint-Gildas. |
Caractéristiques techniques :
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Sources
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