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FICHE CANON SURVIVANT (# 1309)
English version

France

Canon de 12 culasse

'Le Nasica'

Artillerie de forteresse

Contributeur :
François Garnier     
     
     
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Lieu :
France
Paris (75)
Musée de l'Armée aux Invalides
Coordonnées : Lat : 48.85820 / Long : 2.31290
Commentaires généraux sur le canon survivant :
Musée de l'Armée Paris : http://www.musee-armee.fr//


Pièces identiques sur le lieu : 1
Pièces décrites sur cette fiche : 1

Le musée des Invalides possédait 2 des 4 canons de 12 culasse du Fort de Vaux. Le 'Divergent' a été cédé au fort en 2014, seul le 'Nasica' reste dans les collections parisiennes

Détail de la culasse

Les larges rayures témoignent de l'ancien mode de chargement par la bouche de cette pièce qui fut modernisée ensuite


Informations historiques et techniques
Dénomination :     Canon de 12 culasse Origine :       ( Arsenaux de l'Etat)          

Contexte historique de la pièce :

Au milieu du 19ème siècle, Treuille de Beaulieu inventait les premiers canons Français rayés, en bronze et à chargement par la bouche. Cette technique accroissait fortement la portée des pièces mais surtout leur puissance puisqu'elle remplaçait les traditionnels boulets sphériques par des obus cylindriques à tête ogivale, de poids nettement supérieur pour le même calibre. Les projectiles possédant des tenons en cuivre sur leur section cylindrique de sorte à les guider dans les rayures du tube lors du chargement puis lors du tir.

Le général Ducos de La Hitte et lui en dérivèrent un nouveau système d'artillerie adopté par l'Armée en 1858. Avec son calibre de 121 mm le 'canon de 12 rayé' était le plus puissant des 2 pièces de campagne du système Lahitte. Son appellation signifiait qu'il tirait des projectiles de 12.4 kg. L'autre pièce de campagne, le Canon de 4, tirait des obus de 4.6 kg d'un calibre de 84 mm.

La France décida après 1870 de remplacer les armes de ce système devenu obsolète, particulièrement en raison de leur portée insuffisante, par celles des systèmes de Reffye et Lahitolle, puis plus tard de Bange, tous dotés d'une culasse pour permettre un chargement par l'arrière.

En 1884 pourtant, de nombreuses (plus de 700) pièces de 12 déclassées furent modifiées en pièces de flanquement de fossé pour la défense des forteresses. En coupant la partie arrière des vieux tubes de bronze, on put les équiper d'une culasse à vis de type similaire à celle des canons de 95 Lahitolle. C"est cette caractéristique qui valut à ces armes leur nom de 'Canon de 12 Culasse'. La relativement modeste puissance de ces pièces, montées sur des affûts rudimentaires ('affût de 4', 'affût de 5' ou 'affût de 7'), leur permettait de ne pas trop endommager les maçonneries des fossés dont ils défendaient l'accès. Dans les caponnières et les coffres de contre-escarpe des forts Seré de Rivière, ils étaient souvent associés à des canons révolver de 37mm de plus faible puissance mais à cadence de tir supérieure.

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Caractéristiques techniques :

  • Descriptif complet : Canon de 12 culasse
  • Année du design : 1858 / 1884
  • Calibre : 121.00 mm
  • Poids en position de tir : 1140 kg ('affût de 4') - 1235 kg ('affût de 5 ou 7')
  • Poids à tracter :
  • Longueur tube en calibres : 15.70
  • Nombre de rayures : 6
  • Poids du projectile : 11.5 kg (obus ordinaire), 11.78 kg (obus à balles), 12.4 kg boîte à mitraille)
  • Vitesse initiale : 237 m/s
  • Cadence de tir :
  • Portee : 3600 m
  • Pointage en hauteur : -10 à +14 degrés ('affût de 4') / -16 à +23 degrés ('affût de 5 ou 7')
  • Pointage en direction : aucun


Sources
  • Le site web la fortification Séré de Rivières     http://www.fortiffsere.fr                           
  • Wikipedia http://fr.wikipedia.org/                           
  • Index de la Fortification Française 1874-1914       Marco Frijns       Luc Malchair       Jean-Jacques Moulins       Autoédition   2008  
  • Glossaire de la Fortification       Florian Garnier                   Polycopié par auteur   2008